Fëanor et la libération de Melkor
Les trois branches des Eldar étaient donc enfin réunies à Valinor, et Melkor était toujours enchaîné de sorte qu’ils atteignirent leur apogée physique et intellectuelle, marquée notamment par l’invention des lettres par Rúmil. C’est vers ce temps là que naquit le premier fils de Finwë que sa mère appela Fëanor, l’Esprit de feu, et celle-ci se laissa mourir quelque temps plus tard tant sa force était passée dans son fils. Désespéré de perdre sa femme si tôt, Finwë reporta tout son amour sur Fëanor qui devint rapidement le plus habile des tous les Noldor. Celui-ci épousa Nerdanel, la seule qui put jamais le contenir en partie tant son caractère était enflammé. Mais il advint que Finwë prit pour seconde épouse Indis des Vanyar qui lui donna deux autres fils : Fingolfin et Finarfin, ce qui déplut grandement à Fëanor qui s’éloigna de son père pour explorer le Pays d’Aman et mettre ses immenses talents à profit.
C’est à cette époque que la captivité de Melkor, selon la sentence des Valar, toucha à sa fin et il obtint leur clémence à condition d’aider à réparer tout le mal qu’il avait fait. Melkor se mit donc à enseigner aux Elfes tout son savoir, mais les Vanyar se méfiaient de lui et lui-même méprisait les Teleri, de sorte que ce furent surtout les Noldor qui se lièrent à lui. Toutefois, Fëanor faisait exception à la règle car il détestait Melkor et fut le premier à le surnommer Morgoth, le Noir Ennemi du Monde, bien qu’il fut pris comme tous les autres dans le piège que celui-ci était en train d’élaborer en trompant la confiance des Valar.
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