Rover, un jeune chiot inexpérimenté et très petit, a la mauvaise idée de mordre un magicien pour tenter de récupérer sa balle. Celui-ci décide alors de le changer en jouet. Rover rapetisse, tant et tant que Tinker, le chat de la maison, le prendrait pour une souris. Mais Rover se sent élevé en l’air et se retrouve bientôt dans une boite. Il ne peut plus bouger ni aboyer ni mordre. Le voilà dans une vitrine. Il se sent très malheureux et regrette d’avoir oublié de dire : « s’il vous plaît » ; il faut toujours être poli avec les magiciens !
Une maman passe devant la vitrine ; Rover est emballé et offert à un garçonnet, qui parle très bien la chienlangue. Rover doit rester assis bien droit dans sa posture de beau, et ce jusqu’à la nuit noire. Il peut alors s’étirer et bouger à nouveau, mais impossible de s’échapper comme il se l’était promis : toutes les portes de la maison sont fermées à clé.
Le matin, les garçons vont courir dans le sable, car ils vivent près de la mer, emportant Rover dans une poche, dont il a tôt fait de s’extraire. Mais dans cette partie de la plage vit Psamathos Psamathidès, le plus ancien des sablesorciers, dont seules les deux oreilles dépassent du sable chaud. Au moment où il va se faire emporter par la marée montante, Rover se rend compte qu’il peut à nouveau bouger, alors il court en aboyant et se trouve nez à nez avec le hideux Psamathiste, qui lui reproche de déranger sa sieste. Rover lui conte alors son histoire ; c’est sans doute un mauvais coup d’Artaxerxès, avec lequel Psamathos ne souhaite pas se brouiller. Rover mange alors le repas offert par le sorcier et dit « merci » avant de s’endormir.