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 Résumés

Le Conte de Gilfanon : La Peine des Noldoli et le Venue des Hommes


L’histoire commence par Ailos qui s’apprête à narrer un conte dont n’existe aucune trace écrite. Intervient alors Gilfanon.

Gilfanon raconta son histoire le lendemain.
Lorsqu’Oromë conduisit les Elfes depuis Palisor, certains y demeurèrent et furent nommés les Ilkorins. Le temps passa à tel point qu’ils ne conservèrent plus qu’un souvenir assez flou des Dieux et de leurs frères. Leur séparation les avait rendus dissemblables, bien que leur langue soit restée la plus proche du premier langage des Eldar.
Un magicien du nom de Tû les trouva et leur transmit son savoir. Il devint tel un roi et logea dans les cavernes des Eaux de l’Eveil.
Parmi ces Elfes, un certain Nuin s’aventura à l’est, dans les montagnes, et découvrit une vallée nommée Murmenalda. Il y descendit et y vit des formes endormies.
Revenant en hâte à Palisor, il en informa Tû. Ce dernier en fut mécontent et dit à Nuin, par crainte de Manwë, de ne plus y retourner.

L’Eveil des Hommes 

Les Uvanimor, monstres de Melko, s’étaient échappés lors de la destruction d’Utumna. Parmi eux se trouvait un certain Fankil. 
Nuin revint à Murmenalda malgré les avertissements de Tû. Il éveilla deux des êtres qu’il y avait vus : Ermon et Elmir, auxquels il enseigna la parole. Lorsque tous les Hommes furent d’eux-mêmes réveillés, ils suivirent le Soleil à l’ouest. Ils devinrent plus grands que les Elfes et apprirent beaucoup des Ilkorins. Tû, quant à lui, se retira au fond de ses cavernes lors de l’apparition du Soleil.
Fankil, les Nains et les Goblins rejoignirent les Hommes et les séparèrent des Elfes. Seule la maison d’Ermon resta liée avec les Ilkorins.
Les armées de Tareg d’Ilkorin se rendirent vers le nord-ouest, ayant eu vent d’une rumeur concernant les Noldoli.

L’histoire des Noldoli exilés

Les Noldoli séjournèrent dans le Pays de l’Ombre, puis au bord du Lac Mithrin où Fëanor se noya.
Ils y combattirent des Orques pour la première fois et réussirent à conquérir le col des collines amères.  S’échappant du Pays des Ombres, ils entrèrent en Artanor (Doriath) et dans la région des Grandes Plaines, où l’armée de Nolemë grossit.  Ils repoussèrent les Orques jusqu’aux Montagnes de Fer. Ce fut à ce moment que naquit Turgon.
Maidros, l’un des fils de Fëanor, mena ses armées contre la forteresse de Melko. Il y fut capturé et mutilé, car on le tortura pour qu’il révèle les secrets de la fabrication des joyaux.  Une fois libéré, il rejoignit ses six frères. Ils prêtèrent alors leur terrible serment, les engageant à vouer une haine éternelle à toute personne qui détiendrait un Silmaril. Puis, ils s’installèrent à Dor-Lomin où ils engendrèrent une race féroce.
Les armées de Tareg d’Ilkorin et d’Ermon  rejoignirent  celle de Nolemë, qui, ayant reçu encore plus de renforts envoya des messagers aux peuples alliés. Seul Tinwelint refusa en conseillant de ne pas s’approcher des collines. Urin et Egnor se joignirent à eux avec leurs bataillons.
Melko retira ses forces, faisant croire à Nolemë qu’il avait peur. Ses armées purent donc camper dans la plaine.
Mais certains Hommes de Melko s’introduisirent déguisés dans le camp et le trahirent. Melko leur fondit alors dessus à l’aube et ce fut la Bataille des Larmes Innombrables.
Nolemë fut tué et les Orques tentèrent de lui enlever son cœur. Turgon réussit à les en empêcher et choisit de prendre ce cœur pour emblème.
Les Hommes, exceptés ceux d’Urin s’enfuirent, et Urin fut enlevé. Turgon et son bataillon firent une percée dans les rangs de Melko, mais celui-ci leur envoya une armée de Balrogs. Turgon s’enfuit vers le sud le long du Sirion, récupérant les femmes et les enfants au camp. Il créa alors une Cité cachée et disparut pour longtemps des yeux de Melko.
Les fils de Fëanor arrivèrent trop tard mais tuèrent les spoliateurs encore présents.  Ils enterrèrent Nolemë et créèrent un immense tumulus, qui fut nommé la Colline de la Mort.
Les Noldoli devinrent les esclaves de Melko. Les Hommes du nord furent emprisonnés et c’est là que l’histoire se tourne vers Beren et Tinúviel.


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