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 Résumés

Dans la montagne et sous la montagne


Les Nains et le Hobbit, grâce aux conseils d'Elrond et aux connaissances de leur guide prirent le meilleur sentier possible, afin d'éviter les rencontres ou les lieux qui risqueraient de les conduire à un funeste destin. Ils montèrent hors de la vallée, et entamèrent une longue et pénible ascension, marquée par le froid et les éboulements de pierres. Bilbo et ses compagnons pensaient tous à leur pays si joyeux, et s'attristaient de se trouver dans cet endroit lugubre. Gandalf, conscient du danger que représentait cette région envahie par les dragons et les gobelins, prenait toutes les précautions nécessaires à leur discrétion.

Le danger se présenta pourtant sous une toute autre forme : un orage des plus violents éclata. Bilbo en fut terrifié, tout autant que par les géants de pierres en contrebas, sortis profiter des éléments déchaînés. Kili et Fili, les deux plus jeunes Nains, furent envoyés pour chercher un abri plus adapté que le rocher sous lequel s'abritaient les compagnons. Ils revinrent bientôt, au grand étonnement de tous, et les emmenèrent dans une grotte sèche, apparemment inoccupée. Gandalf, méfiant, explora lui-même la caverne, puis les Nains s'installèrent et se détendirent un moment, avant de s'endormir. Bilbo fit alors un rêve : le fond et le sol de la caverne se fissuraient, l'entraînant dans le vide. Il s'éveilla en sursaut et s'aperçut que son rêve était en partie vrai, car le fond de la caverne était bien ouvert et il y vit les poneys disparaître.

Il poussa un grand cri, puis de nombreux gobelins firent irruption et les emportèrent tous, hormis Gandalf qui parvint à s'échapper, après en avoir tué quelques-uns. Bilbo et ses amis Nains furent  entraînés sur un sombre et profond chemin descendant sous la montagne. Ils furent fouettés au rythme d'une chanson et poussés en avant jusqu'à ce qu'ils arrivent devant un immense feu. Ce fut la dernière fois qu’ils virent leurs malheureux poneys et leurs bagages, pillés par les gobelins.

Le Grand Gobelin (© John Howe) Leurs geôliers les enchaînèrent et les conduisirent devant leur chef, un énorme gobelin, animé tout comme les Orques d'une rancune tenace envers les gens de Thorïn. Il les soupçonnait de chercher à les voler ou à les espionner pour le compte des Elfes. Thorïn tenta d’expliquer que leur seul but était de s'abriter de la tempête, qui les avait surpris alors qu'ils partaient rendre visite à leur famille éloignée, de l'autre côté des montagnes. En vain, car les gobelins découvrirent l'épée de Thorïn, Orcrist, également nommée « le fendoir à gobelins » ou « Mordeuse », ce qui ne fit qu'attiser leur colère. Ils se jetèrent sur les prisonniers afin de les mordre et de les broyer tant qu'ils le pourraient.

A ce moment précis, toutes les lumières s'éteignirent et le grand feu s'éleva, envoyant des étincelles mortelles aux gobelins. Leur chef fut abattu d'un coup d'épée dont le porteur, invisible dans l'ombre et la fumée, emmena Bilbo et ses amis hors de la caverne. Mais Bilbo était trop lent et il dut monter sur les épaules de Dori afin de suivre ses camarades.
Leur sauveur était une fois de plus Gandalf, qui les libéra de leurs chaînes grâce à Glamdring. Il rendit son épée à Thorïn et ils repartirent en toute hâte, portant Bilbo sur leurs épaules chacun à tour de rôle.
Les gobelins, lancés à leur poursuite, ne tardèrent pas à les rattraper. Gandalf et Thorïn se retournèrent alors pour les affronter, mais ils n'eurent pas à en tuer beaucoup, car lorsque leurs poursuivants virent Orcrist et Glamdring tirées ensemble, ils s'enfuirent, apeurés. La compagnie put alors repartir en avant, suivie à son insu par des gobelins plus discrets, qui la prirent en chasse. Soudain, Dori se sentit brusquement tiré en arrière : Bilbo, tomba de ses épaules, sa tête heurta un rocher et il perdit connaissance.


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