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 Résumés

Un poignard dans le noir


Alors que nos quatre Hobbits et Grands-Pas s’apprêtaient à s’endormir, les Cavaliers Noirs vinrent au Creux-de-Crique. Gros Bolger s’enfuit en donnant l’alarme, mais ne put empêcher que la supercherie soit finalement éventée. Ainsi, les Cavaliers Noirs surent que l’Anneau avait quitté la Comté.

Le lendemain à l’auberge, Grands-Pas montra aux Hobbits la chambre où ils auraient normalement dû dormir : les fenêtres avaient été forcées, les lits défaits et les traversins tailladés. Puis il annonça à un Prosper Poiredebeurré horrifié qu’ils partiraient immédiatement. Mais il s’avéra qu’on avait ouvert les portes des écuries pendant la nuit, provoquant ainsi la disparition de tous les chevaux. Un cheval leur était pourtant nécessaire pour le transport des bagages. Bob, le palefrenier de l’auberge, réussit à leur en trouver un - une vieille carne que son propriétaire, Bill Fougeron, consentit à vendre à prix d’or.

Vers dix heures, ayant renoncé à l’idée de quitter Bree discrètement, ils partirent par la grande route sous les yeux d’une foule hostile. Après l’avoir suivie un moment, et une fois la colline de Bree derrière eux, ils la quittèrent et coupèrent par le Bois de Chet. Le voyage fut tout d’abord agréable, mais se gâta le troisième jour, lorsqu’ils parvinrent aux marais de l’Eau-aux-Cousins.

A l’aube du cinquième jour, ils virent des éclairs étranges monter dans le ciel à l’Est, sans que Grands-Pas pût en déterminer l’origine. Ce même jour, ils quittèrent les marais et une chaîne de collines se profila devant eux. La plus haute s’appelait le Mont Venteux, et Grands-Pas leur fit savoir  qu’ils se dirigeraient vers cette destination, avec l’infime espoir d’y retrouver Gandalf - mais également la crainte d’y croiser les Cavaliers Noirs.

Au septième jour de leur départ de Bree, ils trouvèrent un sentier nettement marqué, le premier du genre depuis qu’ils avaient quitté le Bois de Chet. Grands-Pas expliqua aux Hobbits qu’il avait été tracé par les Hommes de l’Ouest, et qu’il allait jusqu’à l’imposante tour d’Amon Sûl, qui se dressait jadis sur le Mont Venteux. Dans l’après-midi, ils parvinrent à ce même mont.
A son sommet, Merry, Frodon et Grands-Pas découvrirent de l’herbe roussie et des pierres noircies, comme si des flammes avaient ravagé le haut de la colline. L’une des pierres portait des égratignures pouvant être interprétées comme les runes G et 3, ce qui aurait pu signifier que Gandalf était passé par là trois jours plus tôt, autrement dit le 3 octobre. Grands-Pas supposa qu’il y avait été attaqué, et   que les éclairs qu’ils avaient vus dans le ciel deux nuits auparavant étaient les manifestations d’un  violent combat.
Soudain, Frodon remarqua sur la route des points noirs qui avançaient : les Cavaliers Noirs approchaient. Ils redescendirent à leur campement et y retrouvèrent Sam et Pippin, qui étaient allés explorer  les vallons et les pentes voisines. Malgré la présence des Cavaliers dans les environs, ils estimèrent que cet endroit était le meilleur de la région pour passer la nuit sans être repérés. Ils préparèrent du feu pour contrer une éventuelle attaque des Cavaliers Noirs, qui craignaient les flammes. Puis les Hobbits demandèrent à Grands-Pas de leur raconter une histoire des Ages Anciens, et il leur narra celle de Tinúviel. Ils restèrent ensuite auprès du feu, mais un malaise les envahit. Sam et Merry dirent avoir senti une présence, aussi, tous se turent avec inquiétude.
Cinq ombres noires apparurent alors en haut de la pente et se mirent à avancer vers eux. Pris de terreur, Merry et Pippin se jetèrent au sol, tandis que Sam se serrait aux côtés de Frodon. Celui-ci fut pris d’un désir irrépressible de mettre l’Anneau, en dépit des avertissements de Gandalf ; il le passa au doigt, incapable de résister à cette soudaine impulsion. Il vit alors les silhouettes avancer vers lui, créatures décharnées et armées d’épées en acier. La plus grande d’entre elles tenait une longue épée, mais également un poignard  avec lequel elle transperça l’épaule gauche de Frodon. Ce dernier, grièvement blessé, trouva tout juste la force de retirer l’Anneau, et, entraperçut Grands-Pas, affrontant les Cavaliers Noirs à l’aide de brandons enflammés, avant de sombrer dans l’inconscience.


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