Le sindarin ne possède pas d’article indéfini comme le Français «un, une ».
C’est l’absence d’article défini qui indique que le nom est indéfini :
EDHEL, «un elfe » ; IR EDHEL, « l’elfe ».
*IR devant une voyelle.
A la fois au singulier et au pluriel, l’article peut apparaître comme un suffixe attaché aux prépositions:
- I/IR devient N
- IN devient IN
Ainsi, la préposition NO, qui signifie « sous », deviendra NUIN pour « sous le ».
L’article génitif :
Le sindarin exprime le génitif soit par le seul ordre des mots : « Ennyn Durin », Portes (de) Durin ; soit par «en,e », du, de la, si le nom est un nom commun et s’il est défini : « Haudh-en-Elleth », Mont de la Jeune Fille.
Enfin, l’article I est aussi utilisé comme pronom relatif : « Perhael(i sennui Panthael estathar aen) », Samsagace(
qui devrait être appelé très-sagace).(Cf.Lettre du roi).
Notons que l’article peut-être relié au nom par un tiret ou un point. C’est ce que nous ferons avec l’article génitif «en, e » pour ne point le confondre, lors des mutations consonantiques, avec «ed, e » qui signifie depuis.