L'âge du Nain

Auteur: Uludahan
Type: Essai
Date de parution: 01 août 2011
Lien: L'âge du Nain
Accroche:
La cote de popularité des elfes a baissé durant la dernière décennie ! Les êtres gracieux et magnifiques de Tolkien sont peu à peu devenus des créatures niaises complètement à côté de la plaque. De nos jours, on préfère le côté rude et tranchant des nains... Le succès de la série de Naheulbeuk en dit long sur l'évolution de nos personnages favoris, mais aussi sur les changements de la société !

Chouette !
Merci beaucoup

I.

Concernant la vision du Nain par Tolkien, tu pourrais ajouter que dans les premiers écrits, c'est un peuple clairement conçu comme étant maléfique, du côté de Melko. Il faut attendre les années 30 (plus ou moins grâce à Bilbo le Hobbit) pour que se développe la vision « canonique » du Nain comme un personnage clairement positif (mais pas dénué de défauts).

Dans l'ensemble, ton article est intéressant (quoique je ne sois guère à même de juger de tes comparaisons sociologiques), mais le lien avec Tolkien me semble curieusement ténu. Plusieurs personnages dans son œuvre ne rentrent qu'au forceps dans les catégories que tu définis en conclusion : Gimli est certainement poète (la chanson de la Moria) et communautaire, de même que Thorin (à un degré moindre) ; Dáin est loin d'être individualiste et cynique, etc. Quant aux Elfes enjoués, prodigues et candides, les contre-exemples sont légion (et un Caranthir est bien placé pour le savoir). Je trouve que l'article gagnerait à souligner davantage que la simplification de l'image populaire des elfes et des nains s'est faite après Tolkien, certainement grâce à (à cause de ?) lui, mais qu'elle n'est absolument pas de son fait.

Se sont bien les nains qui aiment les petites femmes poilus! Bon daccord je sort...
Mais il fallait absolument que je la sorte *_*

Je pense aussi que certains elfes ont perdu en sagesse lors des guerres du 1er Age. C'est sans doute du au fait que la guerre radicalise les êtres. On peut dire que Thingol a commis pas mal d'erreurs, j'étais étonné qu'il pardonne si facilement Turin d'avoir blessé et même tué Daeron. De même, la perte d'influence des seigneurs de Nargothrond Finrod puis Orodreth, montre que le statut de souverain elfe peut vaciller quand certaines influences se manifestent.
La déroute de Nirnaeth Arnoediad montre également que les elfes peuvent perdre leur esprit. Quand Gwindor se rue contre Angband, le respect des plans de bataille aurait voulu que la plus grande des armées, celle de Fingon, ne suive pas cet assaut prématuré.

Cependant des elfes parfaits auraient infligé de plus lourds dégats à Morgoth. Tolkien dans les guerres du 1er age, a je pense voulu souligner le rapport de force tragique en défaveur des elfes face a Morgoth. Celui-ci disposait d'une armée tout à fait impressionnante, mais Tolkien souligne souvent à quel point le serment maudit englobant tous les Noldor, ainsi que la ruse de Melkor, ont infligé plus de dégats aux eldar que tous les orcs, dragons et balrogs réunis.

Perdu... ou gagné. La "sagesse" des Elfes la plus visible est celle d'Elrond, Cirdan, Galadriel, forgée par l'expérience des très nombreuses années et erreurs.

Je pense qu'il y a une part d'inexpérience des Elfes au Premier Âge, mais après tout, l'assaut de Gwindor se répète ensuite avec celui d'Oropher à Dagorlad.

J'avais vraiment pris beaucoup de retard depuis ces dernières années...
Je me suis rattrapé en prenant connaissance de cette étude pertinente.

Merci beaucoup à Uludahan (avec 4 ans de décalage).
Ça m'a même donné envie de réécouter le Donjon

Cordialement